Dans les journaux, à la télé, à la radio, au bureau, en famille… en France, en Chine, aux Etats-Unis, partout, on en parle ! Bien sur, vous aurez deviné qu’il s’agit de la crise financière internationale. La pire crise depuis celle de 1929.
Alors que les différents chefs d’états et de gouvernements tentent l’union pour sauver une situation déjà critique, notre bon vieux parti socialiste français avait jusqu’à hier joué le rôle de spectateur passif. Aujourd’hui, Laurent Fabius a changé la donne ! En effet, l’ancien premier ministre de François Mitterrand vient de proposer l’annulation voire le remboursement de la moitié du « Paquet Fiscal ». Mais M. Fabius a-t-il songé aux conséquences sur le pouvoir d’achat des Français si sa proposition était retenue ?
Par l’intermédiaire de M. Fabius, le Parti Socialiste demande t-il le remboursement des 400 euros, somme moyenne pour chacun des 6 millions de salariés modestes qui utilisent les heures supplémentaires depuis un an ? Le Parti socialiste demande-t-il le remboursement des 19 000 euros, somme moyenne d’exonération pour chaque enfant et petit enfant bénéficiaire d’une donation ? Le Parti socialiste demande-t-il le remboursement de la déduction fiscale pour les 320 000 foyers qui ont acheté ou vont acheter leur résidence principale ? Le Parti socialiste demande-t-il le remboursement du paquet fiscal pour les 77 % des personnes qui gagnent moins de 1000 euros par mois ? Le Parti socialiste demande-t-il aux PME de rembourser les 500 millions d’euros de déduction fiscale de l’ISF ? Enfin, le Parti socialiste demande-t-il aux étudiants qui travaillent de rembourser l’exonération de l’impôt sur le revenu » dont ils profitent désormais ?
Tout cela n’est pas bien sérieux ! Lors du sommet européen du G8 le 4 octobre dernier, Nicolas Sarkozy a annoncé le soutien des Etats aux établissements bancaires et financiers. Le but est de protéger au mieux les épargnants. Dans le cas où le dirigeant de l’établissement aurait failli, il serait sanctionné. Fini les parachutes dorés ! Les pays européens proposent également l’organisation d’un sommet international le plus rapidement possible afin que les règles du système financier soient revues.
En bref, on est loin du conservatisme démagogique de la gauche qui pense davantage à attirer les voix, plutôt qu’à sauver la crise…