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8 octobre 2008 3 08 /10 /octobre /2008 23:42

Dans les journaux, à la télé, à la radio, au bureau, en famille… en France, en Chine, aux Etats-Unis, partout, on en parle ! Bien sur, vous aurez deviné qu’il s’agit de la crise financière internationale. La pire crise depuis celle de 1929.


Alors que les différents chefs d’états et de gouvernements tentent l’union pour sauver une situation déjà critique, notre bon vieux parti socialiste français avait jusqu’à hier joué le rôle de spectateur passif. Aujourd’hui, Laurent Fabius a changé la donne ! En effet, l’ancien premier ministre de François Mitterrand vient de proposer l’annulation voire le  remboursement de la moitié du « Paquet Fiscal ». Mais M. Fabius a-t-il songé aux conséquences sur le pouvoir d’achat des Français si sa proposition était retenue ?

Par l’intermédiaire de M. Fabius, le Parti Socialiste demande t-il le remboursement des 400 euros, somme moyenne pour chacun des 6 millions de salariés modestes qui utilisent les heures supplémentaires depuis un an ? Le Parti socialiste demande-t-il le remboursement des 19 000 euros, somme moyenne d’exonération pour chaque enfant et petit enfant bénéficiaire d’une donation ? Le Parti socialiste demande-t-il le remboursement de la déduction fiscale pour les 320 000 foyers qui ont acheté ou vont acheter leur résidence principale ? Le Parti socialiste demande-t-il le remboursement du paquet fiscal pour les 77 % des personnes qui gagnent moins de 1000 euros par mois ? Le Parti socialiste demande-t-il aux PME de rembourser les 500 millions d’euros de déduction fiscale de l’ISF ? Enfin, le Parti socialiste demande-t-il aux étudiants qui travaillent de rembourser l’exonération de l’impôt sur le revenu » dont ils profitent désormais ?    


Tout cela n’est pas bien sérieux ! Lors du sommet européen du G8 le 4 octobre dernier, Nicolas Sarkozy a annoncé le soutien des Etats aux établissements bancaires et financiers. Le but est de protéger au mieux les épargnants. Dans le cas où le dirigeant de l’établissement aurait failli, il serait sanctionné. Fini les parachutes dorés ! Les pays européens proposent également l’organisation d’un sommet international le plus rapidement possible afin que les règles du système financier soient revues.


En bref, on est loin du conservatisme démagogique de la gauche qui pense davantage à attirer les voix, plutôt qu’à sauver la crise…  

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commentaires

A
La sagesse des sénateurs évite de creuser un peu plus les déficits publics : un peu de bon sens ne fera pas de mal à notre pauvre pays !<br /> <br /> AFP le 23/10/2008 11h04 <br /> Le Sénat supprime en commission le crédit d'impôt sur l'intéressement <br /> <br /> La commission des finances du Sénat a supprimé l'article 1er du projet de loi sur les "revenus du travail" qui prévoit la création d'un crédit d'impôt de 20% au profit des entreprises concluant un accord d'intéressement, a-t-on appris jeudi de source parlementaire.<br /> <br /> La commission, présidée par le centriste Jean Arthuis, a voté à l'unanimité cette suppression estimant que "ce dispositif d'incitation fiscale représente une perte de recettes pour l'Etat évaluée entre 800 millions d'euros et 1,2 milliard d'euros".<br /> <br /> "Considérant que le déficit budgétaire pour 2009 allait dépasser les 52,1 milliards d'euros déjà prévus, et que la dette publique franchirait ainsi les 65 % du PIB", la commission a jugé "qu'une nouvelle dépense fiscale de près d'1 milliard d'euros ne pouvait qu'aggraver l'état des finances publiques", elon la même source.<br /> <br /> La commission a en outre observé "que les dispositifs actuels d'intéressement et de participation bénéficient déjà d'exonérations fiscales et sociales".<br /> <br /> Elle entend ainsi "réaffirmer la nécessité d'examiner avec la plus grande vigilance toute mesure nouvelle qui viendrait aggraver la dette de l'Etat".<br /> <br /> Le projet de loi sur "les revenus du travail", qui a pour objectif notamment de promouvoir l'intéressement des salariés, a déja été adopté par l'Assemblée nationale en première lecture le 25 septembre. Il doit commencer à être discuté par le Sénat lundi après-midi.
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H
ah ben oui tu l'as dit l'ami : pensons tous à sauver la crise !
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J
l'ump n'est pas fautif de n'importe quelle maladie!<br /> Bientot on vas nous dire j'ai une gastro c'est la faute au gouvernement!alors quand quelque chose ne va pas en lorraine j'aurai l'autorisation de deblaterer sur masseret?<br /> je dis il ya de la polution a paris c'est la faute du maire!
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A
Effectivement l'UMP n'est pas au pouvoir au Etats Unis, cependant ce sont vos amis et homologues républicains qui tient les renes de l'économie financière mondiale... Et je croyais que grace a vos réformes la France ne serait pas touchée... Arretez de vous cacher et assumez vos responsabilités!
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A
Cette crise est la crise de vos politiques irréfléchies et irresponsables... pourquoi la gauche viendrait vous aider à sortir de l'ornière dans laquelle vous nous avez mis à force de dogmatisme et d'amour du libéralisme échevelée? Cette crise financière est la crise de votre modèle...
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A
<br /> <br /> Alan, je suis choqué par vos propos. La crise est mondiale.... elle nous vient des Etats Unis... l'UMP que vous detestez tant n'est pas au pouvoir la bas...<br /> <br /> <br /> <br />