26 mars 2009
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Comme de nombreux vosgiens, j’ai lu ce matin l’article de presse relatant la venue de Vincent Peillon (Député Européen PSE) à Saint Dié des Vosges. Les premiers propos relevés par le journaliste visent directement notre majorité : « l’UMP n’arrive pas à sortir ses listes pour les Européennes, mais ça ne se sait pas ». Voilà au mot près ce qu’est venir dire M. Peillon dans les Vosges ! Il est vrai qu’il n’est jamais évident de composer « la liste » susceptible de faire gagner son parti… mais tout de même, il faut être gonflé pour tenir ce discours ! Et pour preuve, l’Euro-député socialiste a la mémoire courte. Il a sans doute déjà oublié qu’il a été désigné « tête de liste » dans la Région Sud-Est « contre son plein gré » le 28 février dernier. C’est lui même qui s’en était plaint au lendemain de sa nomination.
A l’UMP, ce qui est certain, c’est que chaque colistier aura sa place s’il le souhaite. Il suffit de se souvenir de la réponse de Rama Yade qui a refusé de s’investir sur le terrain des européennes il y a quelques mois pour en être convaincu. Le Parti Socialiste a pris la mauvaise habitude de critiquer, sans proposer. Hier, il semblerait que Vincent Peillon n’ait pas dérogé à la règle. Prônant le « changement dans une instance qui n’a jamais été présidé par la gauche », il s’en est donné à cœur joie : « il faut dire la vérité aux gens. « Sarko, c’est la vulgarité au sommet de l’Etat, l’hypocrisie et le mensonge les yeux dans les yeux ». Ces propos m’ont bien entendu fait réagir. Je constate simplement qu’en l’absence d’argument, c’est la critique et l’immobilisme qui ressortent.
Voilà la vérité socialiste.
A l’UMP, ce qui est certain, c’est que chaque colistier aura sa place s’il le souhaite. Il suffit de se souvenir de la réponse de Rama Yade qui a refusé de s’investir sur le terrain des européennes il y a quelques mois pour en être convaincu. Le Parti Socialiste a pris la mauvaise habitude de critiquer, sans proposer. Hier, il semblerait que Vincent Peillon n’ait pas dérogé à la règle. Prônant le « changement dans une instance qui n’a jamais été présidé par la gauche », il s’en est donné à cœur joie : « il faut dire la vérité aux gens. « Sarko, c’est la vulgarité au sommet de l’Etat, l’hypocrisie et le mensonge les yeux dans les yeux ». Ces propos m’ont bien entendu fait réagir. Je constate simplement qu’en l’absence d’argument, c’est la critique et l’immobilisme qui ressortent.
Voilà la vérité socialiste.