Depuis 2007, Nicolas Sarkozy ne cesse de réformer la France afin de garantir l’avenir des générations futures tout en préservant notre modèle de solidarité. De nombreux efforts ont été réalisés : réforme des retraites, des hôpitaux, des collectivités, RGPP, réduction des niches fiscales, maitrise des dépenses de santé, etc… Sans cette politique courageuse, la France serait aujourd’hui en quasi faillite. Les crises successives depuis 2008 ont rendu notre endettement à un niveau complètement déroutant : la dette pèse desormais 25000 € par Français !
Le 7 novembre dernier, François Fillon a présenté un plan de réduction de la dette qui devrait permettre d’équilibrer les comptes publics en 2016. Avec 65 milliards d’euros d’économie sur 4 ans, ajouté aux efforts déjà programmés le 24 août dernier (48,4 milliard d’€), ce plan permettra de réduire notre dette de près de 115 milliards d’euros en 2016.
Ainsi, le Premier Ministre a annoncé un plan d’envergure ; parmi les mesures phares :
- Réduction de 500 millions d’euros le budget de l’Etat dès 2012 et réduire les surfaces occupées par les administrations.
- Diminution de 700 millions d’euros les dépenses de santé
- Réduction de 2,6 milliards d’euros les niches fiscales d’ici 2016 (suppression du dispositif Scellier notamment)
- Avancement d’un an l’application de la réforme des retraites : le passage à 62 ans se fera en 2017 au lieu de 2018.
- Augmentation de 5% des impôts sur les sociétés qui réalisent plus de 250 millions d’euros de C.A. annuel.
- Augmentation des taux réduits de TVA de 5,5% à 7%. Le gain atteindra 1,8 milliards dès la première année.
Les dirigeants politiques montrent également l’exemple :
- la dotation de l’Etat pour financer les campagnes électorales sera réduite de 5%
- les aides aux partis politiques diminueront de la même manière : - 5%
- Gel des salaires des membres du Gouvernement et du Président de la République
Avec toutes ces mesures, chacun participera en fonction de ses moyens à l’effort national. En cette veille d’élection présidentielle, la question n’est pas de se demander si ces décisions sont populaires ou « électoralement « payantes ». Quand on est aux plus hautes responsabilités, la question est de savoir ce qui est bon pour l’intérêt général.
Ces efforts, à la hauteur des difficultés actuelles, vont permettre d’économiser près de 115 milliards d’euros d’ici 2016, cela contraste singulièrement avec le projet socialiste avec ses 255 milliards de dépenses nouvelles et ses 126 milliards d’impôts supplémentaires.
Entre responsabilité et laxisme financier, les Français devront trancher en 2012. Bien entendu, on y reviendra !