C'est officiel depuis ce matin, deux listes se présenteront devant les Darnieulliens ! Dominique Marcolet s'était déja présenté en 2001... sans succès. Est-ce que les années passées en plus lui seront favorable ?
Article de presse paru ce jour :
C'est officiel depuis ce matin, deux listes se présenteront devant les Darnieulliens ! Dominique Marcolet s'était déja présenté en 2001... sans succès. Est-ce que les années passées en plus lui seront favorable ?
Article de presse paru ce jour :
Je me félicite de la réactivité du gouvernement sur la question de l'augmentation des prix des produits de consommation courante et du renforcement des contrôles sur le respect de la concurrence.
En effet nous vivons une période identique à celle où le consommateur voyait les prix augmenter suite au passage du franc à l'euro et où certains profitaient de l'occasion pour augmenter déraisonnablement les prix.
La hausse des prix des matières premières sert aujourd'hui de prétexte comme hier le passage à l’euro.
Le secrétaire national de l'UMP en charge de l'économie propose une loi de la même manière qu'à l'époque avec le double étiquetage, franc et euros, il soit prévu un double étiquetage, prix et évolution du prix en pourcentage depuis 1 an. L'information serait mise à jour à chaque changement de prix.
Ainsi le consommateur bien informé pourra faire jouer la concurrence soit en changeant de produit, soit en changeant de marque ce qui fera entendre raison à ceux qui profitent de la situation.
Il fallait y penser !
La vidéo a fait le tour du monde en quelques heures... tout le monde en parle... A quand la chanson au doux refrain de "Casse toi pauvre con" ???
Nicolas Sarkozy était en visite au Salon de l'Agriculture ce samedi 23 février. Il a fait un discours constructif d'une heure sur le monde agricole en développant son projet de rénovation lié à la PAC. Mais ce que les médias auront surtout relayé, c'est un échange pendant qu'il prenait un bain de foule et serrait des mains.
Un visiteur d'un certain âge et portant des lunettes lui a lancé:
-"ah non, touche-moi pas".
-"Casse-toi, alors", a répondu Nicolas Sarkozy.
-"Tu me salis", a enchaîné le badaud.
-"Casse-toi alors, pauvre con", a répliqué le président.
Est-ce choquant ? oui, sans aucun doute ! Mais de la même manière, c'est tout aussi frappant de voir un citoyen siffler et tutoyer un Chef d'Etat. Quel manque de respect de la part du visiteur !!! Lorsque l'on connait le style très direct du Président, on se dit que ça devait arriver... Et pourtant, que de polémique ces dernières heures à ce sujet ! Alors je persiste et signe : rejeter les propos de Nicolas Sarkozy, c'est approuver l'irrespect de nos responsables politiques !
Nicolas Sarkozy est le Président le moins respecté de la Vème République, ça suffit maintenant !
En France, la moitié des conseillers n’ont pas souhaité se représenter aux élections municipales. A Darnieulles, le tiers du conseil a dû être renouvelé et 5 nouveaux visages feront leur apparition sur la liste de Serge COSSIN. Ce week-end, la liste « Darnieulles, notre village » a été présentée à la presse.
Est-ce la seule liste à Darnieulles ? Pour l’heure, on croit savoir qu’une autre serait en cours de constitution… mais il ne s’agit que de rumeurs… Dans les communes de moins de 3500 habitants, on peux déposer ses bulletins jusqu’au dernier moment, d’où le suspense ! En tous cas, sa réélection ne devrait pas poser trop de problème… enfin j’espère ! Depuis 1989, il est constamment réélu avec brio : pourvu que ça dure ! Son bilan est globalement bon même si la commune manque de taxe professionnelle. De nouveaux lotissements ont vu le jour et la population a augmenté de 30% en 7 ans. Sur la profession de foi qui sera distribuée dès ce lundi, on apprend les projets pour la commune : création d’un foyer –logement pour personnes âgées, création d’une nouvelle salle de judo, aménagement de la voirie, … Avec beaucoup de modestie, on peux lire cette phrase : « vous connaissez notre façon de travailler et ce n’est pas à quelques jours des élections que nous allons influencer votre vote par un argument de dernière minute ».
A Darnieulles, on est loin de l’esprit combatif des réunions publiques, des tractations et des montants élevés de frais de campagne. Le coût total se limitera au prix de l’impression soit un peu plus de 400€… au frais du candidat. Dans les villes similaires à Epinal, le montant est généralement multiplié par 100. Darnieulles est ma commune de cœur, je vote à Darnieulles et pour cette année, bien entendu mon père pourra se réjouir d’obtenir la voix de son fils !
Désormais deux choses sont certaines : d’une part, il n’y aura que deux listes à Neufchâteau, et d’autre part, l’engouement des Néocastriens est bien réel si l’on en croit les 150 personnes présentes à la salle des fêtes vendredi soir lors de la première réunion publique de Simon Leclerc.
Le responsable des "Jeunes Populaires" brigue la mairie de Neufchâteau et vient de rentrer en scène en présentant la liste "Neufchateau c'est vous".
« On peut être jeune avec beaucoup d’idées mais aussi être expérimenté et faire des bourdes », c’est en ces termes qu’il a commencé son discours lors. En effet, la différence d’âge est marquante lorsque l’on regarde les deux candidats pour la première fois ! A 28 ans, Simon Leclerc fait preuve de détermination !
Reprenant le programme de Jacques Drapier (Maire sortant PS) publié en 2001, on découvre, après être revenu sur l'affaire de l'eau, un projet d’usine avec 60 emplois à la clé… Quelqu’un dans la salle l’aurait-elle vue ? Un complexe sportif était prévu... ou est-il ? Malheureusement, le Bilan de M. Drapier, c’est aussi une fiscalité en hausse de 40% depuis 2001 alors que 20 % de la population vit en dessous des minima sociaux. Depuis, 7 conseillers municipaux ont démissioné : de quoi rester sceptique sur la gestion de la mairie !
Avec une moyenne d'âge de 51 ans, les 29 colistiers sont des femmes et hommes de tous bords et qui ne renient pas leurs convictions politiques. Après avoir assisté pendant deux ans aux réunions du conseil actuel, Simon Leclerc a mis toute son énergie pour présenter son programme.
Pour faire régner enfin une véritable démocratie participative, le candidat propose la délocalisation de la permanence du Maire et des adjoints dans les quartiers. Il promet aussi un référendum "d'initiavive local" pour les projets importants. Concernant le développement durable, Simon Leclerc propose la mise en place du tri sélectif, un plan "économie d’énergie" et un parcours de santé sur le site du Hatro. Le plan de circulation sera aussi repensé. En cas de victoire, la priorité sera donnée au désendettement de la ville. Le but etant la réduction des charges de fonctionnement, un audit sur les finances sera rendu public dès cette année. Sur le thème de l'économie, on mise aussi sur la création d’une pépinière d’entreprises et la construction d'une crèche municipale.
Chaque colistier a ensuite pris la parole pour faire part de sa motivation et également parler de leur tête de liste. Tous sont d’accord pour dire qu’il est fédérateur, talentueux, dynamique, intelligent et respectueux... sa jeunesse est un atout !
Enfin, Simon Leclerc s'est amusé au jeu des "questions / réponses" pendant près d'une heure. D'autres réunions publiques sont prévues jusqu'au 9 mars. La ville de Neufchateau est dirigée par un seul et même homme depuis 19 ans. Un beau défi est à relever à Neufchateau, c'est pourquoi la campagne néocastrienne me passionne et que je soutiens mon ami Simon !
La rémunération de nos édiles dépend essentiellement de la la taille de la commune qu'ils administrent.
Combien gagne un maire ? C'est à son conseil municipal de fixer la rémunération de chaque édile, dans certaines limites toutefois.
Ainsi, pour les communes de moins de 500 habitants, le maire ne peut toucher plus de 632,85 € bruts mensuels. Une somme qui se monte à 1.154,02 € entre 500 et 999 habitants, et à 1.600,73 € entre 1.000 et 3.499 habitants.
Pour les communes plus importantes, les sommes allouées aux maires grimpent. 2.047,45 € jusqu'à 10.000 habitants, 2.419, 72 € entre 10.000 et 20.0000. Pour les communes de 20.000 à 50.000 habitants, on atteint 3350, 38 €.
Entre 50.000 et 100.000 habitants, la somme se monte à 4094,90 €. Et au-delà, on passe à 5.397,83€. Y compris pour les villes les plus importantes comme Paris, Lyon ou Marseille.
Ces sommes peuvent être majorées exceptionnellement en fonction des spécificités de chaque commune : chefs-lieux de département, de canton, d'arrondissement, communes touristiques, thermales...
La semaine dernière, Michel Heinrich présentait sa liste pour les prochaines échances municipales à Epinal. Sans surprise, les hommes et les femmes qui composent l’équipe sont issus de toutes générations, tous quartiers, toutes catégories socio-professionnelles confondues. Beaucoup ont déjà fait leur preuve en s’engageant au sein d’associations. Bien entendu, Michel Heinrich ne renie pas son appartenance à l’UMP mais au dela des clivages politiques, il a préféré recruter des « talents » plutôt que des « étiquettes ».
De nombreux « tenors » sollicitent à nouveau les suffrages des électeurs : Benoit Jourdain, Pascale Deau, Patrick Nardin, Jacques Grasser, Elisabeth Del Genini, Jean Claude Cravoisy, Nicole Merlino… La surprise revient à Michel Didion, ancien adjoint, en dernière position sur la liste et qui souhaite passer la main pour des raisons familliales. Parmi les nouveaux, on remarquera la présence de Nicolas Braun (fils de l’ancien sénateur Gerard Braun) ou encore Maxime Bertaud, responsable des Jeunes pop’ de la circonscription d’Epinal. Une série de 15 réunions publiques débutera le 25 février prochain.
Michel Heinrich est le « grand favori » de cette éléction et nous rêvons déjà d’une victoire dès le premier tour à Epinal !
Suivez sa campagne sur son site internet : www.michel-heinrich.fr
On ne peut pas reprocher à Nicolas Sarkozy de ne pas mettre en oeuvre son programme. Tout ce qui a été annoncé est fait ou est en chantier même s’il reste beaucoup à faire.
La suppression de la publicité sur la télévision publique ne faisait pas partie du programme, elle a donc suscité beaucoup de réactions. Pourtant, ne polémiquons pas… rien n’est décidé ! La commission en charge du dossier « pour la nouvelle télévision publique » vient d’être constituée. Il s’agit avant tout que le service public soit digne de ce nom. La publicité est un risque pour une chaîne publique : une fois que vous en dépendez, vous êtes contraint de faire des émissions qui en attirent. Ce principe était déjà partagé et discuté lorsque Lionel Jospin était 1er ministre. Nicolas Sarkozy est donc en train de faire ce que la gauche n’a jamais osé !
Suis-je favorable à la suppression de la pub sur la TV publique ? Ma réponse est mitigée. Mon esprit peut-être un peu trop libéral m’orienterait vers sur une privatisation des chaînes publiques compensée par la suppression de la redevance audiovisuelle. Les Français gagneraient ainsi du pouvoir d’achat ! Cependant, ce n’est pas aussi simple et notre Président a préféré prendre le problème dans le sens inverse. Cette décision est tout à fait légitime d’autant plus qu’il s’est engagé à ne pas augmenter cet impôt qui concerne 99% des foyers fiscaux.
En ayant pour objectif une « vraie » télévision publique en 2009, la commission présidée par Jean-François Copé devra trouver des financements compensatoires. L’Elysée affirme que chaque « euro » sera compensé. A l’heure où la technologie évolue, on parle déjà d’une taxe sur les abonnements Internet et téléphonie mobile. Normal, puisqu’un internaute qui regarde la TV sur son ordinateur n’est pas taxé alors qu’il profite du service. On pense aussi à prélever un impôt sur les recettes publicitaires des chaînes privées. Je pense que cette réforme ne se fera pas non plus sans la mutualisation des moyens techniques du groupe France Télévisions. Espérons tout simplement que le budget des publicitaires soit transféré vers les petites chaînes de la TNT qui en ont bien besoin…
Le décret d'application vient d'être publié le week-end dernier et comme de nombreux français (enfin je pense !), au départ, je ne comprenais pas grand-chose à cette réforme, si ce n'est qu'il y aurait moins de tribunaux en France ! Alors, je me suis posé la question suivante : comment améliorer la justice en supprimant des tribunaux ? Après quelques heures à fuiner sur internet, voici un résumé de la démarche. Explications...
Commençons par le début : la carte judiciaire, c'est l'organisation géographique de la justice : chaque parcelle du territoire est rattachée à un et un seul tribunal (en fait, il y a plusieurs types de tribunaux selon les affaires). La carte judiciaire est différente de la carte administrative, qui divise la France en régions, département, arrondissements, cantons et communes. La France a ainsi 26 régions et 100 départements, tandis qu'elle a 35 cours d'appel et 191 tribunaux de grande instance.
L'unité de base de la carte judiciaire est le tribunal de grande instance. C'est la juridiction de droit commun, c'est à dire qu'elle connaît de tous les procès, sauf ceux que la loi attribue à d'autres tribunaux spécialisés. Le tribunal correctionnel, qui juge les délits, est une des chambres du tribunal de grande instance. Mais un tribunal de grande instance n'en vaut pas un autre. Il y en a des petits et des grands. Certains tribunaux de grande instance n'ont qu'une, deux ou trois chambres, tandis que celui de Créteil en a 13, Bobigny en a 17, et Paris en a 31. Certains départements ont un seul tribunal de grande instance.
Alors pourquoi modifier la carte judiciaire ? Il s'agit pour le gouvernement de regrouper les juridictions pour rassembler les moyens et diminuer, voire supprimer les tribunaux de grande instance hors classe (trois chambres ou moins) au profit de tribunaux plus gros. Idem avec des cours d'appel. Le regroupement et la mutualisation des moyens sont la condition d'une justice plus rapide et plus efficace. Dans une juridiction plus importante, l'organisation du travail permet un audiencement plus rapide des affaires. La charge de travail est mieux répartie. Les services du greffe sont spécialisés et plus efficaces. Les magistrats peuvent s'entraider. Cela s'inscrit notamment dans la logique de la réforme votée en mars dernier qui prévoit en 2010 la collégialité de l'instruction, ce qui suppose un minimum de trois juges d'instruction par tribunal. Après l'Affaire d'Outreau, la commission parlementaire (députés de gauche et de droite) sont d'accord : on ne peut plus isoler un jeune juge d'instruction... d'où la collégialité.
Regrettant les polémiques suscitées, la Ministre de la Justice, Rachida Dati fait actuellement un « tour de France » pour expliquer sa réforme. Elle s'est rendue le vendredi 26 octobre à Nancy. Il s'avère qu'en Lorraine, on compte 22 tribunaux d'instance dont :
- 14 n'ont qu'un seul juge d'instance
- 2 sont actuellement sans magistrat
- 8 tribunaux d'instance comptent de 1 à 5 fonctionnaires
- 10 ont une activité qui ne justifie pas l'emploi d'un juge à plein temps.
Extrait du discours de Rachida Dati : « Le département des Vosges comptera deux tribunaux d'instance, à Epinal et Saint-Dié.
Les actuels tribunaux de Mirecourt, Neufchâteau et Remiremont seront regroupés avec celui d'Epinal.
Si Mirecourt et Remiremont sont situés à une distance raisonnable d'Epinal (35 et 28 km), je conviens que Neufchâteau en est plus éloigné (73 km). Mais ce tribunal n'a pas de magistrat et ne fonctionne qu'avec un seul fonctionnaire.
La présence de la justice restera particulièrement forte en Lorraine avec 8 TGI pour les quatre départements de la région. L'actuel tribunal de grande instance de Saint-Dié ne peut être maintenu. Il n'a pas une forte activité judiciaire. Il n'a pas non plus de perspective de croissance. Il compte peu de magistrats et de fonctionnaires.»
Alors pourquoi tant d'inquiétudes vis-à-vis de cette réforme ? On peut comprendre les résistances locales, notamment de la part des élus. Dans les villes de taille moyenne, un tribunal est une administration à forte visibilité. Les édiles locaux tiennent à avoir leur tribunal, signe de l'implication de l'Etat sur leur territoire. Un tribunal en soi apporte pas mal de notabilités, puisqu'à chaque tribunal correspond un barreau et donc des avocats.
Se pose aussi le problème du point de vue du quotidien, et de la proximité géographique de la juridiction. Sur ce point, Rachida Dati s'est exprimée : « Je comprends les réactions des élus, soucieux de leur territoire. L'enjeu dépasse la circonscription judiciaire. Je le répète : nous ne pouvons pas continuer à fonctionner avec 1 200 juridictions. Je vous demande de vous projeter dans les années à venir. Les nouvelles technologies permettent une nouvelle forme de proximité. Demain, le justiciable et son avocat pourront recevoir un jugement par courrier électronique. Ils pourront suivre l'avancement de leur procédure sans avoir à se déplacer. Ils pourront compléter ou consulter un dossier à distance. Les procédures pénales seront numérisées en 2008, les procédures civiles en 2009. »
Cette réforme n'est pas un coup de tonnerre dans un ciel bleu : elle figurait au programme de Nicolas Sarkozy. Cette reforme est l'intérêt de tous. La démarche de Rachida Dati est pragmatique et non mécanique. L'équilibre entre les impératifs de modernisation de l'institution judiciaire, le renforcement de la qualité de la justice au service des citoyens et l'indispensable prise en compte des équilibres territoriaux. Tout y est !
Pour en savoir plus : cliquez ici