Traditionnellement, le premier jour du mois de Mai sert à exprimer sa colère dans la rue. Par cet article, j'ai souhaité évoquer un sujet brûlant à Saint Dié. En effet, le Maire de la ville Christian Pierret vient de décider la fusion de deux établissements scolaires, laissant ainsi le quartier de Marzelay orphelin de son école. C’est lors de la dernière séance du Conseil Municipal que le Premier Magistrat a annoncé sa décision. Le débat a mis en colère tous les groupes d’opposition et jeté un froid à de nombreux conseillers de la majorité. L’une d’entre elles a même quitté le navire : Joëlle Moulin, conseillère délégué auprès de Romuald Gbedey et chargée de l’Egalité des chances a annoncé sa démission.
Comment la mairie explique t-elle la fermeture de l’école Camille Claudel ?
L’école Baldensperger, située dans un quartier voisin, classé en ZEP (zone d’éducation prioritaire) perd des élèves depuis plusieurs années. Elle est aujourd’hui en sous-effectif et l’Inspection Académique a proposé à la Mairie son regroupement avec l’Ecole Jacques Prévert, située à quelques centaines de mètres. Cependant, la Mairie a choisi de rejeter ce rapprochement et a décidé la fermeture de Camille Claudel avec transfert des élèves et de l’intégralité des enseignants à Baldensperger. Cette mesure implique une nouvelle organisation et engendre un coût important pour les familles qui devront faire utiliser le bus à leurs enfants et payer la cantine.
Je soutiens naturellement l’action menée par les défenseurs de l’école Camille Claudel : c’est inacceptable de fermer une école dont les effectifs sont stables depuis 10 ans. Dans la cité de Jules Ferry, je trouve inacceptable de fermer une école pour des raisons politiques. Je ne comprends pas pourquoi des conseillers municipaux qui se disent « socialistes » puissent prendre une telle décision. Afin de suivre ce dossier de près, je vous recommande de lire le blog suivant : http://marzelay-dans-la-rue.over-blog.com