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15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 23:05

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Lors du débat télévisé le 2 mai dernier, François Hollande s’était engagé dans une anaphore interminable et citait : « Moi président de la République, je ferai en sorte que mon comportement soit en chaque instant exemplaire ». Aujourd’hui, mardi 15 mai, cette promesse n’a pas été tenue.  Lors de la passation de pouvoirs entre Nicolas Sarkozy et François Hollande, le nouveau chef de l’Etat a manqué de délicatesse à plusieurs  reprises.  

 

En effet, François Hollande s’est refusé toute attention à l’égard de son prédécesseur. Par exemple, au moment où Nicolas Sarkozy et Carla Bruni quittaient la cour de l’Elysée, François Hollande sillonnait déjà les couloirs du Palais. Il aurait été de bon ton  d’accompagner l’ancien couple présidentiel jusqu’à sa voiture et attendre la sortie complète avant de passer à la suite de la cérémonie…

 

Puis, à l’issue de l’intronisation par Jean Louis Debré (Président du Conseil Constitutionnel), François Hollande a prononcé son premier discours. Il a eu une note d’attention pour chaque Président de la 5ème République sauf Nicolas Sarkozy, pour lequel il a adressé ses « vœux pour la nouvelle vie qui s'ouvre devant lui"». Autrement dit, il lui a souhaité « bon vent »…

 

Pourtant, Nicolas Sarkozy avait félicité dignement son successeur le soir du 6 mai…

Pourtant, Nicolas Sarkozy avait convié avec un immense respect François Hollande à la cérémonie du 8 mai à Paris,

Aujourd’hui, François Hollande s’est moqué de son prédécesseur en faisant preuve d’égoïsme. Ce n’est pas digne d’un Président de la République en début d’exercice. Avec François Hollande, la déception… c’est (déjà) maintenant ! 

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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 10:41

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1988754 merkel-bundestag-afpjohn-macdougall 640x280Au lendemain de l’élection présidentielle, les français risquent de vite « déchanter ». Celui qui voulait « réenchanter le rêve français » est déjà confronté à une première épreuve : la Chancelière allemande Angela Merkel a fait savoir que le «pacte budgétaire européen » ne serait pas « renégociable ». Alors que François Hollande en avait fait un thème de campagne, comment va t-il désormais l’expliquer aux Français ?

 

Aussi, dans la continuité de l’élection, le nouveau Président de la République a fait connaître ses priorités :

- suppression de l’exonération fiscale des heures supplémentaires

- abaissement de 50 à 45% la niche fiscale sur l’emploi à domicile

- augmentation de la fiscalité sur les successions

- l’ISF reviendra à sa forme initiale et donc alourdie

 

Entre les hausses d’impôts et les aides supprimées, ce sont les classes moyennes qui vont trinquer ! Le pouvoir d'achat va diminuer pour de nombreuses familles. Je considère que les mesures ne vont pas dans le bon sens. La fuite des capitaux sera accompagnée par une hausse du chômage. Le raisonnement est simple, et il ne faut pas être diplômé de « Sciences Po » pour le comprendre : moins d’entreprises, c’est moins de salariés, c’est plus de chômage.

 

Hier, lundi 7 mai, le quotidien Vosges Matin proposait une caricature de Delucq qui a désormais toute sa signification : «la galère, c’est maintenant…»

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